Train-fantôme

Enfant, il n’est pas rare de faire l’expérience troublante, à la fois exquise et effrayante, de monter dans un train-fantôme. Il y a la pénombre, la vitesse et les jeux de lumière. Le bruit aussi, à l’arrivée du wagon, au franchissement des portes, dans l’obscurité, celui des machines qui se mettent en mouvement, des cris des fantômes et autres esprits, venant tourmenter et égayer les visiteurs, comme...

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https://www.cairn.info/revue-chimeres-2016-2-page-64.htm

Publié dans le numéro

Chimères n°89 - Potentialités cinémas

Dans ses analyses sur le cinéma, Gilles Deleuze s’intéresse en particulier à deux types d’image : l’image-mouvement et l’image-temps. Ce numéro parcourt le champ cinématographique pour questionner la politique des images qui l’occupe et le préoccupe : quels sont les potentiels pluriels et les formes diverses de dépassement qui existent dans le(s) cinéma(s) ? Il questionne également l’esthétisation de la politique, là où le cinéma et les images peuvent rencontrer l’aliénation, s’articuler à des formes de domination. Quelles sont les possibles implications subjectives, politiques, inconscientes, culturelles, esthétiques, conceptuelles d’un cinéma qui se crée et s’élabore en dehors des impératifs de l’industrie et du marché, selon une esthétique de la rupture, de la contestation, de l’invention d’autres rapports à la pensée, au monde et à soi ?

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Antidote, philosopher en contrechamp

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Jean-Clet Martin : Où commencer... d’où partir pour faire œuvre de philosophie ?Isabelle Stengers : C’est une question d’une grande ampleur… Pour simplifier, parce que la question de savoir d’où l’on part ne peut se (...)

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On peut considérer L’Anti-Œdipe comme un livre négatif, au sens hégélien du terme. Ce serait cependant s’arrêter trop pesamment sur la formulation même de son titre, qui voulait avant tout claquer tel un mot d’ordre, ameuter (...)